Agenda 2009

Notre campagne internationale Pas touche au Venezuela ! a été invitée par le groupe Ska-P à tenir des tables d’information lors de ses prochains concerts, en France. Très apprécié dans la jeunesse, ce groupe est également connu pour son engagement contre le capitalisme et pour son soutien aux mouvements révolutionnaires en Amérique latine.

Lors de sa récente tournée en Italie, Ska-P avait déjà invité nos camarades italiens de Pas touche au Venezuela ! à participer à ses concerts. Tout s’est très bien passé, sauf à Rome, où la police italienne est intervenue, en plein concert, pour obliger nos camarades à fermer leur table de presse. Pour quel motif ? « Propagande », ont fermement expliqué les policiers. Ainsi va la « démocratie » dans un pays où le chef du gouvernement, Sylvio Berlusconi, possède plusieurs journaux et chaînes de télévision - lesquels, bien sûr, ne font pas de « propagande » !

En France, la campagne Pas touche au Venezuela ! devrait être présente lors des concerts suivants : le 24 avril au Zénith de Lyon, le 29 avril au Zénith de Paris, le 1er mai au Zénith de Clermont Ferrand, le 2 mai au Phare (Toulouse), le 27 mai au Zénith de Montpellier, le 30 mai au Zénith de Lille et le 5 juin  à l’Espace Médoquine (Bordeaux).

Pour connaître toutes les dates de Ska-P en France, RDV sur la page web : http://ska-p.com/torud

Le site internet du groupe : WWW.SKA-P.COM

Réservation : 0 892 68 36 22

Venez nombreux !

En Deux-Sèvres comme ailleurs, l’immense majorité de la population – salariés, jeunes, retraités, chômeurs – se découvre aujourd’hui victime d’une crise engendrée par le capitalisme et par l’avarice des spéculateurs. Pour protéger et accroître leurs profits, les capitalistes s’en prennent à l’outil productif, à l’emploi et aux services publics. L’activité industrielle et commerciale s’effondre. Chaque semaine apporte son lot de plans sociaux.

Nous avons tous en mémoire le sort réservé aux salariés de la Camif. Dans tous les secteurs de l’économie, l’embauche est au point mort. Les chiffres officiels eux-mêmes font état de 90 000 chômeurs de plus en janvier en France, soit un doublement par rapport aux prévisions gouvernementales, et des perspectives de 300 000 chômeurs supplémentaires en 2009.

Cette crise classique de surproduction, Karl Marx en expliquait déjà les mécanismes dans Le Capital. Pourtant les économistes libéraux contemporains n’ont rien vu venir. Il est donc temps de se pencher à nouveau sur l’analyse marxiste de l’économie, pour découvrir qu’il s’agit bien là d’une alternative au capitalisme, une alternative bien vivante, moderne, visionnaire.

Cette conférence-débat, ouverte à toutes et tous, citoyens ou organisations, aura lieu jeudi 12 mars 2009 à partir de 18 h 30, salle n°1, au centre Duguesclin, à Niort.

La campagne internationale Pas Touche au Venezuela ! a produit et diffuse, en association avec Altered State Films, un tout nouveau documentaire sur la révolution vénézuélienne : No Volveran ! (« Ils ne reviendront pas ! »).

Ce film de 90 minutes, sous-titré en français, est un passionnant voyage dans les quartiers populaires, dans les usines et au cœur de la révolution bolivarienne. Il permet de comprendre ce mouvement, de saisir la ferveur et les espoirs des masses vénézuéliennes.

Les auteurs de No Volveran ! suivent notamment la délégation officielle de la campagne Pas touche au Venezuela !, lors des élections présidentielles de décembre 2006. Avec eux, ils rencontrent les salariés de différentes entreprises, dont les travailleurs de Sanitarios Maracay, qui ont mené une lutte courageuse contre le sabotage patronal, contre la corruption et pour la nationalisation de cette usine sous contrôle ouvrier.

Alors que les médias occidentaux ont élevé un mur de silence et de mensonges autour de la révolution vénézuélienne, ce documentaire est une grande source d’inspiration et d’enthousiasme pour tous ceux qui luttent contre le capitalisme. A voir absolument ! La projection sera suivie d’un débat.

Vendredi 13 mars, à  16h Université de Censier - 13 rue de Santeuil, Paris 5e Métro : Censier-Daubenton Salle 227

La crise actuelle est engendrée par le capitalisme, par l’avarice des spéculateurs. Mais ils veulent la faire payer à l’immense majorité de la population : salariés, jeunes, retraités, chômeurs. Pour protéger et accroître leurs profits, les capitalistes s’en prennent à l’outil productif, à l’emploi et aux services publics. L’activité industrielle et commerciale s’effondre. Chaque semaine apporte son lot de plans sociaux. Dans tous les secteurs de l’économie, l’embauche est au point mort. Même les chiffres officiels – notoirement truqués – font état de 50 000 chômeurs de plus par mois, en France.

Nous faisons face à une crise classique de surproduction, dont Karl Marx expliquait les mécanismes dans Le Capital. Marx avait raison ! Le système capitaliste est désormais un obstacle au progrès social. Non seulement il ne tolère aucune avancée, mais il est incompatible avec les conquêtes sociales du passé. La droite mène une offensive systématique contre les conditions de travail des salariés, contre les retraites et la sécurité sociale. Elle alimente le racisme et poursuit le harcèlement policier et administratif des « étrangers ». Elle s’attaque aux conditions de vie et d’étude de la jeunesse.

Le marxisme est une théorie, mais c’est aussi et surtout un guide pour l’action : l’action des jeunes et des salariés pour leur émancipation sociale. La crise actuelle souligne la nécessité de s’attaquer à la source du pouvoir des capitalistes. Il ne sera pas possible d’en finir avec la régression sociale tant qu’une poignée de multi-millionnaires conservera son emprise sur l’économie. C’est pourquoi La Riposte milite pour la nationalisation, sous le contrôle et la gestion démocratiques des salariés, de tous les grands groupes industriels, de l’ensemble des banques, assurances et organismes de crédit, ainsi que de toutes les infrastructures de la grande distribution. Nous avons besoin d’un programme de rupture avec le capitalisme, pour l’instauration d’une république socialiste fondée sur une économie démocratiquement planifiée dans l’intérêt du plus grand nombre.

Mercredi 4 mars - 13 h - Amphi E Université de Lyon 2 Campus de Bron Avec Jérôme Métellus (PCF Paris)

La crise de l’économie mondiale aggrave la crise de l’Union Européenne. L’UE était déjà criblée de rivalités entre les classes dirigeantes de ses Etats membres. Chaque fois qu’une question sérieuse était à l’ordre du jour, comme par exemple la guerre en Irak, l’UE sombrait dans la désunion. A présent, les capitalistes de chaque pays cherchent à sortir de la crise au détriment des autres. Mais il y a un point sur lequel ils sont tous d’accord : la nécessité de faire payer la crise aux jeunes, aux travailleurs et aux retraités d’Europe. « L’Europe qui protège » est un mythe. L’Europe qui exploite, précarise, licencie, délocalise, expulse et réprime : voilà la réalité à laquelle sont confrontées les masses du continent, depuis de nombreuses années.

Dans ce contexte, quelle est l’alternative à l’UE capitaliste ? Au sein du PCF, trois orientations fondamentales se confrontent. La direction du parti défend la perspective d’une « Europe sociale » – sur la base du capitalisme, suppose-t-on, puisque son programme ne comprend pratiquement aucune nationalisation. D’autres camarades théorisent l’idée d’une « sortie de l’UE » – là encore, sans être très clairs sur le régime économique et social dans lequel cette « sortie » s’effectuerait. La troisième position, celle de La Riposte, défend l’idée d’une rupture révolutionnaire et internationaliste avec l’UE. Ceci implique une lutte pour la réalisation du socialisme dans les différents pays d’Europe. Le renversement du capitalisme dans un seul pays de l’UE provoquerait immédiatement une puissante vague révolutionnaire sur tout le continent, et au-delà. Telle est la perspective que nous développerons lors de cette réunion publique.

Samedi 14 février, à 15 heures 134 boulevard Vincent Auriol Paris 13e, Métro : Nationale

En avril 2002, une fraction des forces armées vénézuéliennes a tenté un coup d’Etat contre le gouvernement démocratiquement élu d’Hugo Chavez. L’intervention massive des travailleurs et des jeunes a rapidement chassé les putschistes.

Cependant, les capitalistes et les propriétaires terriens continuent de saborder l’économie du pays. Ils se dressent contre l’émancipation des couches les plus pauvres et exploitées de la population. En réaction, depuis 2005, Hugo Chavez rejette la possibilité de réformer le capitalisme. Il en appelle à la construction du socialisme au Venezuela et à l’échelle internationale. De grandes entreprises ont été nationalisées.

La révolution vénézuélienne a eu un énorme impact sur le reste du continent : les mouvements insurrectionnels, en Bolivie et au Mexique, s’en sont inspirés. Cette révolution a également remis les idées révolutionnaires, les idées du marxisme, au cœur des discussions dans le mouvement ouvrier, en Amérique latine et ailleurs. Alors que les capitalistes avaient décrété la mort définitive de notre cause, le Venezuela a remis la révolution socialiste à l’ordre du jour !

10 ans après la première élection d’Hugo Chavez, en 1998, où va la révolution vénézuélienne ? Quel est l’impact de la récession mondiale sur l’économie du pays et la politique du gouvernement ? Quelles sont les forces et les faiblesses de cette révolution ?

Jeudi 22 janvier, à 19 h 30 16 rue d’Enghien, Paris 10e (M° Strasbourg-St.Denis) Avec Pablo CORMENZANA Dirigeant du Mouvement des usines sous contrôle ouvrier Militant du PSUV - Parti Socialiste Unifié du Venezuela et Pas Touche au Venezuela !