Face à la crise du capitalisme et aux plans d’austérité qui se multiplient, en Europe, le PCF appelle à un rassemblement et un meeting, le 19 mai, à Paris. Le texte de l’appel souligne que « les 110 milliards prêtés à la Grèce serviront à honorer les intérêts des financiers qui ont spéculé contre ce pays. C’est le peuple grec qui paiera l’addition avec la baisse prévue des salaires, les privatisations, le recul de l’âge du départ à la retraite... En France, pour protéger ces mêmes requins, le gouvernement de Nicolas Sarkozy veut faire payer l’allongement de la durée de la vie aux françaises et aux français, en les faisant travailler plus longtemps et, de fait, en réduisant les pensions. » Plus loin, le PCF souligne que « l’Europe mobilise 750 milliards pour que la finance continue à se gaver. »

Lors du meeting, Marie-George Buffet, Pierre Laurent et Patrick Le Hyaric prendront la parole pour présenter les propositions du parti « pour un plan d’urgence pour les peuples européens contre la finance ». Lors de l’initiative du parti en solidarité avec le peuple grec, le 9 mai dernier, au Trocadero, Marie-George Buffet a une nouvelle fois insisté sur la nécessité de lutter pour la nationalisation des banques. Comme nous l’avons dit dans un article récent, cette proposition est absolument correcte – et devrait être systématiquement popularisée, dans la presse, les tracts et la communication du parti en général. Ajoutons que le patronat du secteur bancaire n’est pas le seul à profiter des attaques sans précédent contre les conditions de vie de la majorité de la population. De nombreuses multinationales de l’industrie, de la distribution, du secteur pharmaceutique, etc., ont été et sont lourdement subventionnées par les Etats. En outre, le capital financier et le capital industriel sont indissociablement imbriqués. Ils forment une seule et même classe parasitaire. Aussi le PCF devrait-il militer pour la nationalisation, sous le contrôle des salariés, de toutes les grandes entreprises qui dominent la vie économique du pays, à commencer par celles qui ferment, délocalisent ou licencient. Bien expliquée, chiffres et faits à l’appui, cette revendication rencontrerait un puissant écho dans le mouvement ouvrier et la population en général. Elle ouvrirait la perspective d’une véritable alternative au système capitaliste.

Mercredi 19 mai, à partir de 18 h 30
Place de la Rotonde, à Paris
(Métro Jean Jaurès)

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