La crise mondiale du capitalisme et les catastrophes qui en découlent – guerres, instabilité politique, désastres environnementaux – plongent les propagandistes de la bourgeoisie dans le désarroi ou la confusion. Les dirigeants réformistes n’ont pas les idées plus claires. Leur refus de rompre avec le système capitaliste les empêche de comprendre la nature de la crise et son caractère inéluctable.
Seule la théorie marxiste permet de comprendre d’où vient cette crise, pourquoi elle s’exprime à travers des conflits impérialistes, l’aggravation des oppressions et des destructions environnementales. Elle permet aussi de comprendre comment l’humanité peut en sortir, en renversant le capitalisme. C’est une arme puissante dont la classe ouvrière aura besoin pour prendre le pouvoir et en finir avec ce système pourrissant.
Cette théorie est la raison d’être de l’Internationale Communiste Révolutionnaire. Comme le disait Lénine, « sans théorie révolutionnaire, pas de mouvement révolutionnaire ». Notre organisation attache une importance particulière à l’éducation politique de ses militants, pour que ceux-ci soient ensuite capables de défendre et de diffuser ces idées parmi la jeunesse et la classe ouvrière. Nous organisons donc régulièrement des écoles de formation au marxisme. Plusieurs d’entre elles se sont tenues les 19 et 26 octobre derniers à Paris, Toulouse, Marseille et Lyon.
A Lyon, une première école a regroupé plus de 20 camarades du Rhône et de Grenoble. Les camarades ont discuté de la campagne contre l’impérialisme et les guerres que mène notre internationale, des origines de l’oppression raciste et des moyens de la combattre, et des leçons de l’ouvrage de Lénine La maladie infantile du communisme : le gauchisme.
A Marseille, une vingtaine de nos militants marseillais, aixois et toulonnais se sont réunis pour trois ateliers consacrés à ce que Lénine appelait les « trois parties constitutives du marxisme » : la philosophie du matérialisme dialectique, la conception matérialiste de l’histoire et la théorie économique de Marx.
A Toulouse, notre école a été principalement consacrée à la lutte contre l’impérialisme et la guerre, avec une discussion traitant de la campagne de notre internationale à ce sujet, une autre sur l’histoire, la lutte des classes, et les rivalités impérialistes au Moyen-Orient, et une dernière sur la nécessité d’une planification démocratique et mondiale de l’économie. Près de 40 personnes y ont participé.
Enfin, à Paris, « l’école du bolchevisme » a regroupé près d’une quarantaine de camarades et de contacts. Elle a permis de former les camarades à l’histoire des premières années du régime bolchevik en Russie (de la révolution de 1917 à la mort de Lénine en 1924), à la défense du matérialisme en philosophie, et à l’explication marxiste des crises de l’économie capitaliste.
Aux écoles de Toulouse et de Lyon, des collectes ont été animées pour financer la fondation de notre Parti Communiste Révolutionnaire. Signe de l’enthousiasme des camarades, plus de 5000 € ont été récoltés !
