Le « torchage » du gaz consiste à brûler les gaz émis lors de l’extraction du pétrole, sans chercher à les utiliser. Ce phénomène très polluant est en forte hausse : en 2024, il a progressé de 3 milliards de mètres cubes par rapport à 2023. Pour la première fois, le volume total dépasse 150 milliards de mètres cubes, ce qui approche la consommation annuelle de gaz de tout le continent africain.
Ce gâchis immense n’est pourtant pas une fatalité. Selon la Banque mondiale, il faudrait 100 milliards de dollars d’investissement pour capter et valoriser ce gaz. Mais c’est en contradiction avec la recherche du profit immédiat qui anime les capitalistes.