A la mi-mars, quatre employés travaillant pour Starbucks et Prêt A Manger à l'aéroport Marseille-Provence ont été convoqués puis licenciés. Leur faute ? Avoir distribué des invendus à des personnels de l'aéroport et à des sans-abri. Ils sont une dizaine à passer régulièrement la nuit à l'aéroport, et davantage la journée. Nombre d'entre eux comptaient sur ces dons alimentaires pour survivre.

La direction de Select Service Partner (SSP), l'entreprise prestataire, évoque des « violations de procédure » et des distributions « opaques ». Pourtant, selon la CGT Bouches-du-Rhône, qui dénonce des licenciements économiques déguisés, ces dons étaient connus de longue date et n'étaient pas dissimulés. Deux rassemblements de soutien ont eu lieu les 25 avril et 7 mai.

Cet article est gratuit… mais il a un coût. En vous abonnant, vous nous donnez les moyens financiers de faire vivre un journal qui défend les intérêts des travailleurs et porte un programme révolutionnaire. C’est la raison d’être de Révolution.
Soutenez-nous : abonnez-vous à Révolution !