La Ligue des Droits de l’Homme à Toulouse est menacée d’une éviction de ses locaux au mois de juillet 2025. Jusqu’à présent, la municipalité mettait à sa disposition un local de 30 m². Mais l’immeuble dans lequel se situe le local va être vendu par la mairie.
Depuis l’annonce de cette vente en juillet 2023, la LDH tente de se faire reloger par la mairie. En vain. « Ils feraient mieux de voir une agence immobilière » leur répond le maire adjoint aux finances Sacha Briand. Comme le dit la LDH dans sa pétition : « Il est inconcevable qu’une ville comme Toulouse ne soit pas en mesure de mettre à disposition 20 à 30 m² de locaux ».
Il est en revanche plus que concevable que le maire Jean-Luc Moudenc – champion de l’austérité et sioniste convaincu – n’ait aucune intention de fournir un local, surtout gratuitement. Il fait là d’une pierre deux coups : quelques économies tout en virant des militants associatifs pleinement engagés ces derniers temps contre le génocide à Gaza.