Le 15 mai, le média indépendant Street Press a révélé que l'Université de Nanterre a mis en place un véritable système d’espionnage à l’encontre des syndicalistes de l’UNEF. Des vigiles ont témoigné des consignes données par la directrice de la sécurité de Nanterre : chaque entrée de militants dans les bâtiments doit être épiée, photographiée ou filmée et suivie jusque dans les toilettes.
Les filatures auraient débutées au cours de l'année universitaire 2021-2022, lors d'une lutte pour l'inscription des « sans-facs ». A l'époque, des micros auraient même été installés dans les lieux alors occupés par les militants. Un document comptable prouve l'achat de deux caméras espions.
C'est un véritable scandale ! D’un côté, l'université dépense une fortune pour espionner les étudiants en lutte. De l’autre, elle dégrade les conditions d’étude : plus de 30 millions d’euros de coupes budgétaires rien que pour cette année. L’austérité, oui, mais visiblement pas quand il s’agit de réprimer les syndicats...