Agenda 2009

Le numéro 50 de La Riposte sortira le 6 janvier 2010. A cette occasion, le journal changera de format et de présentation. Il sera imprimé sur le même type de papier et aux mêmes dimensions que l’ancienne formule de L’Humanité. Il sera intégralement en couleur. Ce changement constitue un nouveau pas en avant, pour La Riposte, qui fut d’abord publiée sous forme de feuilles photocopiées et agrafées, avant de passer à un format « magazine » – puis à un format « journal ».

La Riposte existe pour défendre les idées du marxisme et pour fournir un moyen d’expression et d’échange, sur des questions d’actualité nationale et internationale, aux militants communistes et syndicaux, comme à tous ceux qui s’intéressent à la lutte contre le capitalisme. Face à l’impasse de ce système et à ses conséquences sociales désastreuses, il est plus que jamais nécessaire de développer un journal communiste qui défende et explique les principes, la théorie et le programme du marxisme, en rapport avec l’actualité.

Il reste beaucoup à faire, en termes de contenu ou de périodicité, pour que La Riposte soit vraiment à la hauteur de sa tâche. Le changement de format devrait y contribuer. Mais avant tout, c’est par une participation accrue des communistes et des militants syndicaux que le journal pourra mieux assurer sa mission. Nous invitons tous les lecteurs de La Riposte à participer à sa rédaction, en nous envoyant des informations et des articles. Pour cela, nul besoin d’être un écrivain chevronné : nous pourrons toujours « mettre en forme », si nécessaire, les textes que vous enverrez. Ce qui importe, c’est que la vie et les luttes des travailleurs, leurs opinions – vos opinions – sur toutes les questions sociales et politiques, trouvent leur place dans les pages du journal. La Riposte a besoin de développer un large réseau de correspondants réguliers. Nous voulons un journal dans lequel s’expriment les idées des militants du PCF, de la CGT et des autres organisations des travailleurs – un journal dans lequel ils font part de leur expérience, de leur regard sur le capitalisme, de leurs colères et de leurs revendications.

Jusqu’à présent, La Riposte s’est construite pour une large part sur des articles théoriques et des analyses marxistes. Cette ossature « idéologique » est très appréciée de ses lecteurs. Mais elle doit être complétée – bien plus que ce n’est le cas, actuellement – par des textes courts et percutants faisant état de la vie quotidienne des travailleurs, de la jeunesse, des chômeurs et des retraités. Considérez-vous donc, camarades lecteurs et lectrices, comme des « correspondants » de La Riposte ! Faites-nous part de vos idées et de votre expérience. Parlez des capitalistes, des politiciens, des innombrables « magouilles » du capitalisme et de ses représentants. Tournez-les en dérision. Donnez votre avis sur les partis de gauche, sur la vie interne et la politique du PCF ou de votre syndicat. Dans un journal authentiquement révolutionnaire, il faut, à côté des analyses et du programme politique, de l’humour, des passions et des haines. Une équipe restreinte de rédacteurs ne peut parvenir à un tel résultat de façon satisfaisante. Votre participation active est indispensable.

La Riposte est entièrement financée par la vente militante, les abonnements et les dons. Si vous n’êtes pas encore abonné au journal, vous pouvez le faire en ligne, ou par courrier postal en envoyant vos coordonnées et un chèque de 20 euros (prix de solidarité : 30 euros).

Le 28 juin dernier, le président du Honduras, Manuel Zelaya, a été renversé par un coup d’Etat orchestré par l’oligarchie nationale et des éléments de l’administration américaine. Le gouvernement putschiste accuse Zelaya d’avoir violé la Constitution du pays. C’est un mensonge pur et simple. En réalité, ce sont les réformes progressistes engagées par le gouvernement de Zelaya qui lui ont valu les foudres de la classe dirigeante et de Washington. Ceux-ci redoutent que le Honduras soit gagné par la fièvre révolutionnaire qui se développe sur l’ensemble du continent latino-américain.

Le dimanche 29 novembre, des élections ont été organisées par le régime putschiste, dans l’espoir de légitimer son pouvoir. Cette farce électorale, qui s’est déroulée sur fond de répression massive et d’assassinats de militants de gauche, a été largement boycottée par le peuple.

En France et ailleurs, les grands médias capitalistes ont commencé par relayer les mensonges des putschistes. Puis, ils ont fait silence sur la magnifique mobilisation du peuple hondurien et du Front National de Résistance au Coup d’Etat. Nous devons briser ce mur de silence ! Cette conférence-débat y contribuera. Nous ferons le point sur ces événements et sur les perspectives du mouvement de résistance.

Jeudi 10 décembre Amphi 9, à 12 h 30 Université du Mirail Avec Jérôme Métellus (PCF Paris)

Du 7 au 18 décembre prochain, les représentants de 170 pays participeront à la Conférence de Copenhague sur le changement climatique. Or, les gouvernements se rejettent déjà mutuellement la responsabilité de l’échec annoncé de cette réunion. Le fond du problème, c’est que la force motrice du système capitaliste est la course aux profits. Les grandes puissances sont engagées dans une lutte acharnée pour des marchés. Dans cette lutte, l’environnement n’entre pas plus en ligne de compte que nos conditions de travail, d’étude et de vie. Le profit passe avant tout !

C’est également la soif de profits qui explique l’omniprésence des prétendues « préoccupations écologiques », au sommet de la société. L’écologie est devenue un puissant argument commercial : pour nous convaincre d’acheter telle voiture ou telle lessive, les capitalistes en vantent les vertus écologiques (souvent douteuses). C’est aussi un excellent prétexte pour augmenter les impôts des plus pauvres, comme on le voit avec la fameuse « taxe carbone », dont le seul effet sera d’aggraver les inégalités sociales. Dans le même temps, l’écologie est devenue un argument électoral de premier choix. Des politiciens pro-capitalistes exploitent cyniquement les inquiétudes légitimes de la population, dans ce domaine, pour se hisser au pouvoir. Enfin, des idéologies ultra-réactionnaires – comme la « décroissance soutenable » – se drapent dans un discours écologiste.

Contrairement à une idée reçue, les marxistes ne sont pas indifférents aux questions environnementales. Comment pourrait-on l’être ? Après tout, l’enjeu n’est rien moins que la survie de l’espèce humaine ! Cependant, nous affirmons que le système capitaliste est incapable de garantir à l’humanité un environnement naturel viable, tout comme il est incapable de garantir des conditions de vie dignes à la majorité de la population. La seule issue, c’est une planification rationnelle et démocratique des ressources naturelles – autrement dit, le socialisme. Tel est le point de vue que nous développerons dans cette réunion-débat.

Mercredi 25 novembre - 13 h Campus de Bron, à Lyon Amphi D Avec Jérôme Métellus (PCF Paris)

La Riposte et le réseau « Renforcer le PCF, renouer avec le marxisme » organisent, à Alès, une série de trois soirées-débats sur les idées du marxisme. Tous les militants communistes de la section PCF d’Alès (et au-delà) sont invités à y participer – comme tous ceux, membres ou non du PCF, que cela intéresse.

Ces réunions auront toutes lieu à partir de 18 heures, au Prolé, 30 rue Beauteville, à Alès.

En voici le programme :

Lundi 2 novembre. La conception marxiste de l’histoire (le matérialisme historique).

Mardi 3 novembre. Projection-débat du documentaire The Take, de Noami Klein, sur les occupations d’usine en Argentine.

Jeudi 5 novembre. Introduction à la théorie économique de Karl Marx.

Les réunions seront suivies d’un buffet fraternel, comme il se doit.

Venez nombreux !

Le jeudi 22 octobre, à 20h45, à l’Utopia de Toulouse, la campagne internationale Pas Touche au Venezuela ! organise une projection-débat du film No Volveran (« Ils ne reviendront pas »).

Ce film de 90 minutes, sous-titré en français, est un passionnant voyage dans les quartiers populaires, dans les usines et au cœur de la révolution bolivarienne. Il permet de comprendre ce mouvement, de saisir la ferveur et les espoirs des masses vénézuéliennes.

Les auteurs de No Volveran suivent la délégation officielle de la campagne Pas touche au Venezuela !, lors des élections présidentielles de décembre 2006. Avec eux, ils rencontrent les salariés de différentes entreprises, dont les travailleurs de Sanitarios Maracay, qui ont mené une lutte courageuse contre le sabotage patronal, contre la corruption et pour la nationalisation de cette usine, sous contrôle ouvrier.

Alors que les médias occidentaux ont élevé un mur de silence et de mensonges autour de la révolution vénézuélienne, ce documentaire est une grande source d’inspiration et d’enthousiasme pour tous ceux qui luttent contre le capitalisme. A voir absolument !

Pour nous commander le DVD de No Volveran, envoyez-nous un chèque de 10 euros (notez au dos du chèque « No Volveran ») et vos coordonnées postales à :

La Riposte
BP 80378
75869 Paris Cedex 18

Vous pouvez commander en ligne le DVD de ce film : ICI.

En nous achetant le DVD, vous contribuerez à financer notre campagne de solidarité avec la révolution vénézuélienne. Par ailleurs, n’hésitez pas à faire circuler ce film et à organiser des projections publiques !

Nous publions ci-dessous le communiqué appelant à un rassemblement, ce soir, à Paris, contre le coup d’Etat au Honduras.

Mobilisation Solidarité Honduras

Rendez-vous jeudi 2 juillet de 18h30 à 20h Fontaine Saint Michel (Paris)
La mobilisation continue !
Non a la barbarie des forces militaires honduriennes !
Non aux heures sombres de la dictature !

Dimanche dernier au Honduras s’est produit un coup d’état contre la démocratie. Le Président constitutionnel, Manuel ZELAYA, a été séquestré et expulsé de force par l’armée. Une oligarchie des plus réactionnaires s’est installée depuis au pouvoir, personnifiée par Roberto Micheletti, ancien militaire et puissant homme d’affaires.

Le Peuple, qui s’était soulevé pacifiquement depuis l’enlèvement de son président élu, est réprimé de plus en plus violemment par la police et les militaires. Mais la répression se fait aussi sentir par la censure de la presse nationale et internationale et par l’installation  de la terreur dans la population à travers des couvre-feux et des coupures systématiques de l’électricité, de l’eau potable et des télécommunications.

Nous ne pouvons nous résoudre au retour en Amérique Latine de dictatures militaires déguisées en démocratie, qui tentent d’empêcher les réformes nécessaires au progrès de cette région.

Nous devons tous nous mobiliser pour réaffirmer notre solidarité avec le peuple hondurien qui attend le retour sur le territoire de son président légitime. Nous demandons au gouvernement français de faire partie de la délégation internationale qui accompagnera le président ZELAYA afin d’assurer sa restitution effective et inconditionnelle.

Ici, en France, nous appelons toutes les associations de solidarité internationale, les partis politiques, les syndicats et mouvements citoyens à se mobiliser et faire entendre leur voix :

Jeudi 2 juillet de 18h30 à 20h00

Place de la Fontaine St Michel (M° St Michel, ligne 4)

Signataires :
* Argentin@s en el exterior
* Association des Ex-Prisonniers Politiques Chiliens en France
* Association de Femmes Uruguayennes Lourdes Pinto - AMULP
* Association France Amérique Latine
* Association Nuestra America en Marcha
* Association Raices Cubanas
* Association Simon Bolivar (Rennes)
* ATTAC-France
* Carta Abierta Francia
* Casa de Santa Fe - Paris
* Cercle Bolivarien de Paris
* Civimed Initiatives
* Collectif des gaullistes de gauche
* Collectif Manos Limpias
* Collectif des Péruviens en France
* Collectif Paraguay
* Collectif de soutien à l’Alba (Grenoble)
* Colores Latino Americanos (Lille)
* Comité Apoyo International du Parti Nationaliste Péruvien
* Comité d’Information sur l’Amérique Latine de Nanterre
* Comité Pérou
* Communistes du Pérou en France
* Conseil Pro Bolivia
* Coordination des Associations de Cubains résidents en France
* Coordination Populaire Colombienne à Paris
* Coordination de Solidarité avec Cuba
* Cuba Si France (Bretagne et Lorraine)
* Donde estan
* Europe Solidaire Sans Frontières
* FASE - Fédération pour une Alternative Sociale et Ecologique
* France Cuba
* HIJOS - Paris
* La Plume
* Le Parti de Gauche
* Les Alternatifs
* Les Verts
* MJCF 94 - Mouvement des Jeunes Communistes du Val de Marne
* Mouvement de la Jeunesse Communiste
* Mouvement de la Paix
* MRAP - Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les peuples
* Mémoire des Luttes
* NPA - Nouveau Parti Anticapitaliste
* Parti Communiste Français
* Parti Humaniste
* Parti Socialiste Français
* Racines Cubaines
* Radio Latinos
* SICSAL - Service International Chrétien de Solidarité avec l’Amérique Latine
* Tribunal International d’Opinion (cas de sud bolivar)
* Union des Associations Latinoaméricaines en France
* UNIPOMA. Université Populaire Mariátegui
* Union syndicale Solidaires

La campagne internationale Pas Touche au Venezuela ! a produit et diffuse, en association avec Altered State Films, un tout nouveau documentaire sur la révolution vénézuélienne : No Volveran ! (« Ils ne reviendront pas ! »).

Ce film de 90 minutes, sous-titré en français, est un passionnant voyage dans les quartiers populaires, dans les usines et au cœur de la révolution bolivarienne. Il permet de comprendre ce mouvement, de saisir la ferveur et les espoirs des masses vénézuéliennes.

Les auteurs de No Volveran ! suivent notamment la délégation officielle de la campagne Pas touche au Venezuela !, lors des élections présidentielles de décembre 2006. Avec eux, ils rencontrent les salariés de différentes entreprises, dont les travailleurs de Sanitarios Maracay, qui ont mené une lutte courageuse contre le sabotage patronal, contre la corruption et pour la nationalisation de cette usine sous contrôle ouvrier.

Alors que les médias occidentaux ont élevé un mur de silence et de mensonges autour de la révolution vénézuélienne, ce documentaire est une grande source d’inspiration et d’enthousiasme pour tous ceux qui luttent contre le capitalisme. A voir absolument ! La projection sera suivie d’un débat.

Mardi 30 Juin, à  19h Centre culturel kurde - 16 rue d’Enghien, Paris 10e Métro : Starsbourg St denis (Ligne 4), Chateau d’eau (Ligne 4) ou Bonne nouvelle (Ligne 3 et 8)

Le film Persona non grata raconte l’histoire captivante du Belge Frans Wuytack, figure marquante de l’histoire populaire du Venezuela. Expulsé du pays pour son activité comme prêtre, dans les quartiers populaires de Caracas, il a également participé à la guérilla vénézuélienne, dans les années 60. De retour en Belgique, il prend une part active à la grève des dockers, à Anvers. Trente ans plus tard, il retourne au Venezuela, cette fois comme artiste. Le documentaire traite du retour au Venezuela de Frans Wuytack et de son fils Fabio. Au cours de leur périple surprenant, ils redécouvrent les bidonvilles où, dans les années 60, Frans, prêtre rebelle, avait contribué à déclencher une révolte populaire. Fabio y rencontre de nombreux personnages pittoresques qui l’emmènent dans le labyrinthe du passé de son père. Leur humour et leur naturel chaleureux confèrent une authenticité irrésistible à cette épopée. Fabio et Frans Wuytack sont impliqués dans la campagne Pas Touche au Venezuela !, en Belgique

Un film de Fabio Wuytack.

Au Forum des Halles, le dimanche 7 juin, à 15h50, salle 300.

Entrée libre

Forum des Halles, 2 rue du cinéma, 75001 Paris
Métro : Les Halles (ligne 4) ou Châtelet (lignes 1,7 et 14).
RER : Châtelet-les Halles (lignes A, B et D)

Le mardi 2 juin, une projection-débat de notre film No Volveran !, sur la révolution vénézuélienne, sera organisée à Villemur-sur-Tarn, la ville où se situe l’usine Molex, dont les salariés sont en lutte contre un projet de fermeture.

L’un des principaux thèmes de No Volveran ! est la lutte de travailleurs vénézuéliens pour la nationalisation et le contrôle ouvrier de leur industrie. L’objectif de cette initiative, à Villemur-sur-Tarn, est donc de débattre de la lutte des travailleurs vénézuéliens et des leçons qu’elle comporte pour le mouvement ouvrier français, face aux fermetures et plans sociaux qui se succèdent.

La population de Villemur-sur-Tarn et les salariés de Molex en lutte ont été informés de cette projection-débat. Ils sont invités à y participer pour donner leur point de vue et faire part de leur propre expérience. Mais tout le monde, évidemment, est bienvenu !

Le mardi 2 juin, à 20 heures Salle du Grenier du Roi Villemur-sur-Tarn

Le cinéma Le Bretagne, à Saint-Renan (près de Brest), organise une « soirée alternative » autour du film La révolution ne sera pas télévisée, sur le coup d’Etat d’avril 2002, au Venezuela. Un animateur de la campagne Pas touche au Venezuela !, y prendra la parole aux côtés de Jorge Munoz, animateur de l’association Palabra (Présence de l’Amérique Latine à Brest et Ailleurs). L’association La Obra et La Petite Librairie seront également présents.

L’Espèce de chorale assurera la partie musicale de la soirée, avec des chants populaires d’Amérique Latine.

Tarif unique : 3,5 euros.

Mardi 5 mai, à 20 h 30
Rue Saint-Mathieu
Saint Renan
Tel : 09 66 42 32 20
www.cinema-le-bretagne.org