Agenda 2008

Dans la perspective du Congrès national du PCF, en décembre prochain, des militants communistes ont publié un document important : Renforcer le PCF, renouer avec le marxisme (ici). Ses signataires proposent de le présenter comme texte alternatif au projet de « base commune », dans le cadre du congrès.

Lors de ces trois réunions, nous présenterons les grandes lignes de ce texte. L’introduction sera suivie d’un débat sur les perspectives et l’avenir du PCF. Nous invitons tous les militants et sympathisants du PCF – qu’ils soient ou non d’accord avec nos idées – à venir en discuter et à enrichir ainsi le débat démocratique qui nous mènera au congrès de décembre.

Samedi 27 septembre, à 14 h Foyer de l’Aubinière, rue de la Cadoire Sainte-Luce-sur-Loire Avec Jérôme Métellus (PCF Paris)

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Lundi 29 septembre, à 19h30 120 rue Lafayette, Paris 10e Avec Greg Oxley et Jérôme Métellus (PCF Paris)

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Vendredi 3 octobre, à 18 h 30 Salle Ongi Ethorri 11 rue du Commerce, à Hendaye Avec Hubert Prévaud (PCF Toulouse, syndicaliste Airbus)

La campagne Pas touche au Venezuela ! vous appelle à un rassemblement pour accueillir Hugo Chavez, Président de la République Bolivarienne du Venezuela, en visite officielle à Paris.

Rendez-vous à partir de 16 h 30 place de la Concorde, devant l’entrée du jardin des Tuileries.

Pour plus d’informations, appelez le local de Pas touche au Venezuela ! (01 45 23 55 48) ou écrivez-nous à : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

accueil chavez paris

Pour la neuvième année consécutive, La Riposte participera activement au plus grand événement politique de la rentrée : la Fête de l’Humanité, qui se tiendra du 12 au 14 septembre, dans le Parc départemental de la Courneuve. Les vignettes sont en vente sur le site internet de L’Humanité (ici).

Comme l’an passé, La Riposte tiendra deux stands : un avenue Salvador Allende, et un autre dans le Village du Livre. Le dernier numéro de notre journal y sera disponible. Vous pourrez également y trouver une large variété de nos brochures : pas moins de 16 titres, dont plusieurs « inédits », comme par exemple Le marxisme et la question nationale et Les causes historiques du Stalinisme. Nous vendrons également deux livres de Lénine publiés par nos soins : L’Etat et la révolution et La maladie infantile du communisme, le gauchisme. Enfin, nos stands seront le lieu de passage obligé de tous les amateurs de badges communistes et de T.Shirts révolutionnaires.

D’innombrables débats seront organisés, sur la Fête de l’Huma. Cette année, ils seront forcément marqués par l’approche du 34e Congrès du PCF, qui se tiendra en décembre. Nous participerons à ces débats pour y défendre nos idées marxistes. Dans le même temps, nous diffuserons notre projet de texte alternatif : Renforcer le PCF, renouer avec le marxisme. N’hésitez pas à venir vous le procurer sur nos stands !

A l’heure où la crise du capitalisme et les attaques du gouvernement Sarkozy menacent de détruire toutes nos conquêtes sociales, cette Fête de l’Humanité doit être un grand succès : succès d’affluence et succès politique. Elle doit être une grande démonstration de force contre la classe dirigeante et le pouvoir en place. En deux mots : venez nombreux !!

Depuis 5 ans en Irak et depuis 7 ans en Afghanistan, les Etats-Unis et leurs alliés font la guerre. Le nombre d’hommes, de femmes et d’enfants tués ou mutilés dépasse largement le million.

Bush, Brown et Sarkozy prétendent mener des guerres de « libération ». Rien n’est plus loin de la vérité. Ces agressions font partie de la stratégie globale de l’impérialisme américain pour le contrôle des ressources pétrolières et de leur acheminement à travers cette région de très haute importance stratégique.

Sarkozy cherche un rapprochement entre la France et les Etats-Unis. Le renforcement de la présence militaire française en Afghanistan s’inscrit dans cet objectif. Mais sur le terrain, les troupes françaises supplémentaires n’auront aucun effet sur l’évolution de la situation militaire. De toute évidence, malgré la puissance destructrice de la coalition occidentale, elle est en train de perdre la guerre en Afghanistan, comme en Irak.

Tous les jeunes et les travailleurs qui veulent se battre contre la guerre et les injustices devraient s’intéresser à ce qui se passe au Moyen-Orient et en Asie centrale. Cette réunion publique fera le point sur l’évolution des guerres en Irak et en Afghanistan, ainsi que sur leurs répercussions à l’échelle internationale.

[|Mercredi 16 avril - 19h 30

Bourse du Travail. 1 place de la Libération, à Bobigny. Salle C 1

Avec le journal La Riposte
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Le 13 mai 1968, une grève générale de 24 heures est organisée pour protester contre la répression brutale du mouvement étudiant. C’est un succès. Un million de personnes défilent dans les rues de Paris. Dans les deux jours qui suivent, des grèves éclatent chez Sud-Aviation, à Nantes, et dans les différentes usines Renault. Puis, en l’espace d’une semaine, la grève se répand dans tout le pays. Le 22 mai, on compte 9 millions de grévistes. Partout, les salariés occupent les entreprises. C’est la plus grande grève générale de l’histoire du mouvement ouvrier français.

Quarante ans plus tard, le souvenir de Mai 68 n’en finit pas de hanter la classe dirigeante. A longueur d’articles et d’émissions, les grands médias tronquent l’histoire de cette explosion révolutionnaire et la rangent dans la catégorie des « accidents » d’une époque définitivement révolue. Les jeunes et les  travailleurs ont tout intérêt à étudier l’histoire de Mai 68. Quelles en ont été les causes profondes ? Quelle place a occupé le mouvement étudiant ? Quel rôle ont joué les directions des syndicats et des partis de gauche ? Pourquoi le capitalisme est-il sorti sain et sauf de ce mouvement ? Comment expliquer la large victoire de la droite, aux élections législatives de juin 1968 ? Un mouvement de cette ampleur est-il encore possible, à l’avenir ?

[|Mardi 20 mai - 19h30
120 bis rue Lafayette, Paris 10
Métros : Gare du Nord, Poissonière
avec Jérôme Métellus, membre du PCF
et rédacteur au journal La Riposte|]

Au Venezuela, une révolution est en marche. Les jeunes, les travailleurs et tous les opprimés se révoltent contre les inégalités et l’exploitation capitaliste. Le gouvernement dirigé par Hugo Chavez a rétabli le contrôle de l’Etat sur le secteur pétrolier, au détriment des puissances  étrangères. Plusieurs entreprises capitalistes ont été nationalisées. Un programme de réforme agraire est en cours. L’école est devenue gratuite. Un million de jeunes supplémentaires a pu être scolarisé. Un service de santé publique a été mis en place, permettant à des millions de personnes de se faire soigner pour la première fois.

Ce programme va directement à l’encontre des intérêts de la classe dirigeante vénézuélienne et de l’impérialisme américain. En avril 2002, déjà, un coup d’Etat visait à renverser Chavez, mais les putschistes se sont heurtés à une mobilisation massive des travailleurs et de la jeunesse. Depuis, les capitalistes ont profité de leur contrôle des banques, de l’industrie, des terres et de la grande distribution pour saborder les réformes. La révolution n’est toujours pas hors de danger.

Mercredi 21 mai – 19h30
Halle aux Toiles, salle n°3
Place de la Haute-Vieille-Tour, Rouen
« Pas Touche au Venezuela ! »

Le 7 mai dernier, les Jeunes Communistes de Haute-Garonne ont organisé une réunion sur « Les leçons de Mai 68 », en présence de Jérôme Métellus, membre du PCF et rédacteur à La Riposte. La réunion était présidée par Naiké Caldéra et Christophe C., tous deux membres de la JC.

70 personnes ont fait le déplacement : des jeunes, pour la plupart. Préparée de longue date, cette réunion avait fait l’objet d’un gros travail d’information : 10 000 tracts ont été diffusés, des centaines d’affiches collées, trois radios associatives sollicitées.

Dans son exposé introductif, Jérôme a repris les grandes lignes de son article sur La révolution de Mai 68. Il a expliqué que la longue phase de croissance industrielle, au lendemain de la seconde guerre mondiale, avait considérablement renforcé le poids social de la classe ouvrière. En mai 68, le salariat constituait la grande majorité de la population active. C’est pour cela que la grève générale a complètement paralysé le pays.

Contrairement à ce qu’on entend souvent, les travailleurs ne se sont pas mobilisés, en mai 68, contre la « société de consommation » – mais contre tous les aspects de l’esclavage capitaliste : bas salaires, pauvreté, longues semaines de travail, logements indignes, cadences infernales, tyrannie patronale, répression anti-syndicale, etc. Certes, l’économie se développait au rythme de 6% par an. Mais cette croissance reposait sur une exploitation sévère de la classe ouvrière. Sous la surface d’une société apparemment stable, une énorme quantité de matériel explosif s’était accumulée. La mobilisation étudiante apporta l’étincelle.

Jérôme a retracé les principales étapes de ces semaines de crise révolutionnaire, depuis la « nuit des barricades » du 10 mai jusqu’aux élections législatives des 23 et 30 juin. Il a démontré que toutes les conditions étaient réunies pour renverser le gouvernement de Gaulle et porter la classe ouvrière au pouvoir – toutes, sauf une : la direction révolutionnaire. Les dirigeants des partis de gauche et des syndicats ont laissé passer l’occasion. Ils ne voulaient pas le pouvoir.

Après avoir expliqué que les conditions d’un nouveau Mai 68 avaient mûri, en France, Jérôme a conclu : « Les Jeunes Communistes de Toulouse ont appelé cette réunion "Les leçons de Mai 68". Il y a deux leçons fondamentales. Premièrement, Mai 68 montre la puissance colossale de la classe ouvrière, une fois qu’elle entre en action. C’est aussi vrai aujourd’hui  qu’à l’époque, si ce n’est plus. Deuxièmement, pour renverser le capitalisme, une grande mobilisation des travailleurs ne suffit pas : il faut aussi une direction révolutionnaire déterminée à prendre le pouvoir et à engager la transformation socialiste de la société. C’est à nous –  et à vous – de construire cette direction ! »

Lors de la discussion, notre camarade Hubert Prévaud a évoqué la grande grève des travailleurs de l’aéronautique de Saint-Nazaire, en 1967 – grève qui annonçait la tempête de Mai 68.

Plusieurs intervenants ont reproché à Jérôme d’avoir « opposé les étudiants et les travailleurs », ou encore « les revendications sociales et les revendications culturelles ». Dans sa conclusion, Jérôme a répondu : « Il n’y a pas, effectivement, d’opposition entre étudiants et travailleurs. Les étudiants peuvent jouer – et ont joué, en 68 – un rôle très important. Mais ils doivent être conscients qu’ils ne peuvent pas, à eux seuls, transformer la société. Il faut pour cela une mobilisation massive de la classe ouvrière qui, du fait de son rôle dans la production, est la force la plus puissante de la société. Soit dit en passant, ce qui inquiète la classe dirigeante, dans les mobilisations étudiantes, c’est la possibilité que – comme en 68 – le mouvement se propage à la classe ouvrière. » C’est exactement ce qui s’est passé lors de la lutte contre le CPE : Chirac et de Villepin ont fait marche arrière lorsque les travailleurs ont commencé à descendre dans la rue, par centaines de milliers, aux côtés des étudiants et des lycéens.

« Quant aux "revendications culturelles" de Mai 68, » a poursuivi Jérôme, « il y en a eu, bien sûr ! Les révolutions font toujours remonter à la surface les différentes aspirations et revendications de toutes les couches opprimées de la population. Mais là encore, je n’ai pas opposé "revendication sociale" et "revendication culturelle". Simplement, il faut comprendre comment elles s’articulent. Par exemple, les longues journées de travail sont l’un des principaux obstacles à l’accès de tous à la culture. Lorsqu’on travaille 8 à 9 heures par jour, il n’est pas possible de consacrer beaucoup de temps à l’art, la science ou la philosophie. La réduction du temps de travail – une revendication "sociale" – sera la condition sine qua non d’une authentique démocratisation de la culture. »

La réunion s’est terminée par le traditionnel banquet révolutionnaire. Les Jeunes Communistes de Haute-Garonne peuvent être fiers d’avoir commémoré comme il se doit la grande grève de mai 68. 

 Salle du Sénéchal

Le 13 mai 1968, une grève générale de 24 heures est organisée pour protester contre la répression brutale du mouvement étudiant. C’est un succès. 1 000 000 de personnes défilent dans les rues de Paris. Dans les deux jours qui suivent, des grèves éclatent chez Sud-Aviation, à Nantes, et dans les différentes usines Renault. Puis, en l’espace d’une semaine, la grève se répand dans tout le pays. Le 22 mai, on compte 9 millions de grévistes. Partout, les salariés occupent les entreprises. C’est la plus grande grève générale de l’histoire du mouvement ouvrier français.

Quarante ans plus tard, le souvenir de Mai 68 n’en finit pas de hanter la classe dirigeante. A longueur d’articles et d’émissions, les grands médias tronquent l’histoire de cette explosion révolutionnaire et la rangent dans la catégorie des " accidents " d’une époque définitivement révolue.

Les jeunes et les travailleurs ont tout intérêt à étudier l’histoire de Mai 68. Quelles en ont été les causes profondes ? Quelle place a occupé le mouvement étudiant ? Quel rôle ont joué les directions des syndicats et des partis de gauche ? Pourquoi le capitalisme est-il sorti sain et sauf de ce mouvement ? Comment expliquer la large victoire de la droite, aux élections législatives de juin 1968 ? Un mouvement de cette ampleur est-il encore possible, à l’avenir ? Autant de questions auxquelles tentera de répondre Jérôme Métellus, membres du PCF et rédacteur du journal marxiste La Riposte

[*[|MERCREDI 7 MAI
20h00
SALLE DU SENECHAL

MARDI 6 MAI
12h30 AMPHI 9
FAC TOULOUSE LE MIRAIL|]*]

L’annonce du retrait de Fidel Castro, le 19 février, a été célébrée par toute la presse capitaliste. George Bush a immédiatement demandé qu’une « transition démocratique » s’amorce, à Cuba. Hillary Clinton, Barack Obama et les gouvernements européens ont fait de même.

L’hypocrisie de ces gens est sans limite. En réalité, les discours sur la « démocratie »  ne  sont qu’un leurre pour cacher les véritables objectifs de l’impérialisme. Ce qu’ils veulent, c’est la fin du système économique instauré dans la foulée de la révolution  cubaine. Ils  veulent  la  restauration du capitalisme, à Cuba, et la destruction de toutes les conquêtes sociales de la révolution. Voilà ce qu’ils entendent par « démocratie » !

Fidel Castro – qui conserve une grande influence – s’oppose à la restauration du capitalisme. Mais depuis l’effondrement de l’URSS, le régime a dû s’ouvrir aux investissements étrangers. Cela a créé des contradictions. Les inégalités se sont développées. Une petite minorité de la population s’est enrichie sur la dollarisation de l’économie. La corruption, le marché noir et les trafics divers menacent l’économie planifiée.

Jérôme Métellus, membre du PCF Paris 18e, expliquera quelle est la situation actuelle, à Cuba, et quelles sont les perspectives pour la révolution cubaine, dans le contexte des mouvements révolutionnaires en cours dans le reste de l’Amérique latine.

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Jeudi  27 mars - 19 h 30
48 rue Duhesme
Paris 18e
Métro : Jules Joffrin

A l’initiative de la cellule PCF Elsa Triolet (Paris 18e)

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Comment se fait-il que l’immense accumulation de moyens de produire des richesses s’accompagne de leur concentration entre les mains d’une minorité toujours plus restreinte ?

Comment expliquer l’existence du chômage massif et des profondes inégalités sociales ? D’où vient le profit ? Qu’est-ce qui détermine le montant des salaires, la valeur des marchandises et leur prix de vente ?

Pourquoi l’économie se trouve-t-elle périodiquement plongée dans des crises de surproduction qui entraînent la suppression de centaines de milliers d’emplois ?
La théorie économique de Marx apporte des réponses claires à toutes ces questions, et à bien d’autres encore.

Que vous soyez salarié, étudiant, lycéen, chômeur ou retraité, nous vous invitons à cette réunion publique, où les éléments fondamentaux de la théorie économique marxiste seront présentés d’une façon qui les rendra compréhensibles par tous.

Jeudi 31 janvier - 19h 30. A la Bourse du Travail de Bobigny, 1 place de la Libération Salle C 1