Lancée au moment de l’annonce du Plan « Power 8 », début mars, notre campagne pour la nationalisation d’Airbus-EADS a rencontré un excellent écho. En l’espace de quelques semaines, notre « Appel international » a réuni plus de 1000 signatures, dont la plupart de militants communistes et syndicaux. Plus de 300 signatures nous sont parvenues d’Espagne, de Belgique, d’Italie, d’Autriche, de Grande-Bretagne, d’Allemagne, des Etats-Unis et du Pakistan – entre autres. En Allemagne, nos camarades ont fait adopter notre appel, sous forme de résolution, à la conférence régionale de « Solid », l’organisation de jeunesse du Linkspartei (le « Parti de Gauche »), à Hessen. Au Pakistan, nos camarades de Multan, une ville du Punjab, ont organisé une réunion publique en solidarité avec les travailleurs d’Airbus-EADS, et ont voté une résolution reprenant le contenu de l’appel.

A Marseille, Paris et Toulouse, nous avons diffusé l’appel à l’entrée des meetings électoraux des candidats de gauche à l’élection présidentielle. Nous étions également présents aux fêtes du PCF du Rhône et de l’Isère, en mars et juin dernier, où nous avons fait connaître notre initiative aux militants communistes de ces régions.

Lors du congrès de l’UNEF qui s’est tenu à Lille, du 22 au 25 mars, nos camarades étudiants ont diffusé notre appel et ont défendu une motion reprenant son contenu. La motion a été adoptée à une large majorité – non sans que la direction de l’UNEF l’ait préalablement et arbitrairement purgée de toute référence au « contrôle démocratique des salariés ». Mais le plus important n’est pas là. Nous avons suscité l’intérêt et le débat, sur cette question, parmi les militants de l’UNEF, et c’était bien notre principal objectif.

Le 6 avril dernier, dans le 18e arrondissement de Paris, nous avons organisé une réunion publique sur le thème de la révolution vénézuélienne et de ses enseignements pour la lutte contre les fermetures et plans sociaux, en France. Notre camarade Hubert Prévaud, syndicaliste chez Airbus, y a exposé la situation dans l’entreprise, et a défendu les mots d’ordre de notre campagne. Une trentaine de personnes ont participé au débat, dont une majorité de jeunes.

Enfin, nous avons collé des milliers d’affiches de notre campagne (photo), dans différentes villes de France.

Nous ne comptons pas nous arrêter là. On continue de faire signer l’appel. D’autres réunions seront programmées. L’affichage se poursuivra. Malgré nos modestes moyens, le succès de notre initiative prouve que non seulement les militants de gauche, mais aussi de nombreux travailleurs comprennent et soutiennent le mot d’ordre de nationalisation d’Airbus sous le contrôle des salariés. Cela montre l’impact colossal qu’aurait une campagne de cet ordre si elle était menée par les grandes structures syndicales et les partis de gauche.

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