Agenda 2015

Et c’est possible grâce au « Marché rouge » de Révolution. T.Shirts révolutionnaires, sacs militants, brochures, badges, livres : vous avez l’embarras du choix.

Les fêtes de fin d’année sont l’occasion de faire le point, de prendre de bonnes résolutions – et donc de réviser ses classiques. Justement, le Volume 1 des Classiques du marxisme est disponible pour 10 euros (+ frais de port).

Vous l’avez déjà offert ? Alors vous pouvez offrir Les idées de Karl Marx, par Alan Woods (6 euros + frais de port), qui fait le point sur l’actualité de ces idées.

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Marre de l’ambiance Paris Match qui règne trop souvent dans la vie politique ? Pas de panique : Révolution organise « Paris Marx », un cycle de trois réunions publiques sur le marxisme, les 24 novembre, 1er décembre et 15 décembre 2015.

Les thèmes de ce cycle correspondront aux « trois parties constitutives du marxisme », suivant la formule de Lénine : la philosophie marxiste (le « matérialisme dialectique »), la conception matérialiste de l’histoire (le « matérialisme historique ») et la théorie économique de Marx.

Toutes les réunions auront lieu à 19h au 75 boulevard Vincent Auriol (métro Chevaleret). Elles seront suivies d’un pot fraternel. Venez nombreux !

24 novembre - La philosophie marxiste

Le marxisme est d’abord une philosophie. Sans elle, Marx n’aurait pas pu développer sa conception matérialiste de l’histoire – et n’aurait pas pu écrire Le Capital. La philosophie marxiste est au cœur de la méthode grâce à laquelle on peut comprendre le monde et donc lutter pour le transformer.

Cette philosophie (le « matérialisme dialectique ») s’oppose à la fois à l’idéalisme – qui voit dans le monde réel le produit des idées – et au dogmatisme, qui est incapable de saisir le caractère mouvant et contradictoire des processus à l’œuvre dans la pensée, la nature et l’histoire.

La philosophie marxiste s’enracine donc à la fois dans le matérialisme philosophique du XVIIIe siècle et dans la philosophie de Hegel qui, malgré son idéalisme, représente un sommet de la pensée dialectique. Lors de cette réunion, nous discuterons des grands principes du matérialisme dialectique et de sa pertinence dans la lutte pour transformer la société.

1er décembre - La conception matérialiste de l’histoire

La conception matérialiste de l’histoire (le « matérialisme historique ») permet de comprendre ce qui a déterminé la succession des grands systèmes économiques et sociaux (communisme primitif, esclavagisme, féodalisme, capitalisme). En liant l’histoire de l’humanité au développement de ses forces productives, Marx et Engels ont fait reposer l’étude des sociétés humaines et de leur évolution sur des bases scientifiques.

Marx expliquait : « Les hommes font leur propre histoire, mais ils ne la font pas arbitrairement, dans les conditions choisies par eux ; ils la font dans des conditions directement données et héritées du passé. ». Au cours de cette réunion, nous débattrons des idées fondamentales du matérialisme historique, mais aussi des conclusions que l’on peut en tirer dans la lutte pour le renversement du capitalisme et l’avènement d’un système plus juste et plus humain : le socialisme.

15 décembre - La théorie économique de Karl Marx

Le capitalisme traverse sa plus grave crise depuis les années 30. Quelle en est la nature et quelles en sont les causes fondamentales ? Les économistes bourgeois sont incapables de répondre scientifiquement à ces questions. Seule la théorie économique de Marx, développée dans le Capital, permet de comprendre la crise actuelle – et par quels moyens y mettre un terme définitif.

Cette réunion abordera les éléments fondamentaux de cette théorie. D’où viennent le profit, les inégalités et la concentration du capital ? Qu’est-ce qui détermine le prix des marchandises ? Pourquoi la société capitaliste est-elle régulièrement plongée, comme actuellement, dans des crises de surproduction ? Nous répondrons à toutes ces questions – et à bien d’autres !

A 19h - 75 boulevard Vincent Auriol - Métro Chevaleret

A Paris, Révolution organise un cycle de 6 réunions publiques. Il commencera le 26 mai prochain. Nous y combinerons actualité et théorie. Toutes les réunions auront lieu à 19 heures au 75 boulevard Vincent Auriol (métro Chevaleret). Elles seront suivies d’un pot fraternel. Venez nombreux !


26 mai – La crise du capitalisme et la théorie économique de Marx

Le capitalisme traverse sa plus grave crise depuis les années 30. Quelle en est la nature et quelles en sont les causes fondamentales ? Les économistes bourgeois sont incapables de répondre scientifiquement à ces questions. Seule la théorie économique de Marx, développée dans le Capital, permet de comprendre la crise actuelle – et par quels moyens y mettre un terme définitif.

2 juin – Marxisme contre stalinisme

L’expérience des différents régimes « staliniens » – à commencer par l’URSS de Staline – est systématiquement évoquée par ceux qui veulent discréditer les idées du socialisme. Ces régimes, pourtant, n’étaient pas socialistes ; il s’agissait de monstrueuses caricatures bureaucratiques du socialisme. Pourquoi la révolution russe de 1917 – qui fut la plus démocratique de toutes les révolutions de l’histoire – a-t-elle dégénéré, au cours des années 20 et 30, en un régime bureaucratique totalitaire ? Quelles leçons les marxistes doivent-ils en tirer dans leur lutte contre le capitalisme ?

10 juin – Syriza, Podemos : forces et faiblesses de la « gauche radicale » en Europe

En janvier dernier, en Grèce, Syriza a remporté les élections législatives. Depuis, la « troïka » (FMI, BCE, UE) soumet le gouvernement d’Alexis Tsipras à un chantage permanent pour le pousser à renoncer à son programme de réformes progressistes. En Espagne, les grandes luttes sociales de ces dernières années ont trouvé un débouché politique sous la forme d’un nouveau parti, Podemos, dont l’ascension fulgurante sème la panique dans la classe dirigeante espagnole. Cette réunion fera le point sur la situation dans ces deux pays et sur les défis auxquels Syriza et Podemos sont confrontés.

16 juin – Marxisme et religion

La philosophie marxiste est un matérialisme conséquent ; elle est donc athée. Pour autant, le marxisme a une conception dialectique du phénomène religieux, de ses racines économiques et sociales. Il rejette fermement toute tentative d’exploiter la question religieuse pour diviser la classe ouvrière, comme c’est le cas aujourd’hui avec la campagne du gouvernement et des grands médias contre les musulmans. Cette réunion abordera les différents aspects du point de vue marxiste sur la religion.

23 juin – Les femmes et la Révolution

Les femmes de la classe ouvrière et des classes moyennes portent la plus lourde part du fardeau imposé par la crise actuelle du capitalisme. Il en a toujours été ainsi dans ce système. Mais en retour, les travailleuses ont souvent joué un rôle révolutionnaire de premier plan. Qu’en sera-t-il à l’avenir ? Par ailleurs, en quoi le marxisme se distingue-t-il du féminisme bourgeois et petit-bourgeois ? D’où vient l’oppression des femmes ? Et comment lutter efficacement pour leur émancipation ?

30 juin – Où va la France ?

La crise du capitalisme français et la politique réactionnaire des gouvernements successifs préparent le terrain d’une intensification de la lutte des classes. Quel en sera l’impact sur les grandes organisations du mouvement ouvrier ? Quelles sont les perspectives pour le PS, le Front de Gauche, la droite et l’extrême droite ? Quel programme et quelle stratégie la gauche et le mouvement syndical doivent-ils adopter pour ouvrir la perspective d’en finir avec la misère et l’exploitation ?

A 19 heures - 75 boulevard Vincent Auriol - Métro Chevaleret

Les idéologues du capitalisme présentent l’Etat comme une institution neutre se tenant au-dessus de la société et incarnant l’intérêt général. L’Etat serait une sorte d’entité supra-historique, voire « sacrée ».

Le marxisme déchire ce voile mystique et souligne le caractère de classe de tout Etat. Il y a des milliers d’années, la dissolution du communisme primitif et l’émergence des classes sociales ont déterminé l’apparition des premières formes d’Etat. En dernière analyse, l’Etat est l’instrument de domination des classes dirigeantes.

Le marxisme analyse le rôle de l’Etat au cours de l’histoire et explique sa nécessaire « extinction » sous le socialisme.

Cette troisième réunion publique des « Rendez-vous du marxisme » sera suivie d’un pot fraternel.

Mardi 17 février - 19 h - 75 bvd Vincent Auriol, Paris 13e - Métro Chevaleret

En Grèce, les sondages annoncent la victoire du parti de la « gauche radicale », Syriza, lors des élections législatives de fin janvier. Les politiciens bourgeois d’Europe et d’ailleurs menacent : ce serait le « chaos ». Ils se disent prêts à expulser la Grèce de la zone euro. D’ores et déjà, les capitaux quittent le pays, la bourse d’Athènes vacille et les taux d’intérêts sur la dette augmentent.

En réalité, c’est déjà le chaos en Grèce. En l’espace de six ans, le taux de chômage (officiel) a bondi de 8 à 28 %. Il est de 60 % chez les jeunes. Le PIB a chuté de 26 %, les revenus disponibles de 35 %. Le nombre de fonctionnaires est passé de plus de 900 000 à 650 000.

Quel est le programme de Syriza ? Permettra-t-il de rompre avec le cercle vicieux de la crise et de l’austérité ? Quelles seront les réactions de la classe dirigeante et de la classe ouvrière grecques à l’élection d’un gouvernement de Syriza ? Où va la Grèce ?

Cette deuxième réunion publique des « Rendez-vous du marxisme » sera suivie d’un pot fraternel.

Venez nombreux !

Mardi 20 janvier - 19 h - 75 bvd Vincent Auriol, Paris 13e - Métro Chevaleret